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Les NEWS

Nous remercions tous les acteurs de la chaine d'aide pour les dons d'organes et de moelle osseuse :

Le CREDIT AGRICOLE en fait partie ....      


Comment réaliser mon prélèvement salivaire ?

Merci de vouloir vous inscrire comme donneur de moelle osseuse.
Pour finaliser votre inscription sur le registre des donneurs volontaires, vous avez choisi de recevoir votre dossier à domicile avec un kit de prélèvement salivaire. Alors, on vous explique en vidéo comment bien effectuer votre prélèvement et renvoyer le tout. C’est simple, vous allez voir…

Lancer la vidéo


  Bienvenue à SOPHIE qui s'est inscrite sur notre site début Juillet 2022


smileys/Smiley43a.gif7 bonnes raisons ...... - par adot31web

7 bonnes raisons de s'inscrire sur le registre des VEILLEURS DE VIE !

L’Agence de la biomédecine avait lancé, en 2021, la campagne #Les20000 déployée à grande échelle avec un dispositif de mobilisation de nouveaux candidats au don de moelle osseuse autour de nombreux contenus digitaux : vidéos, podcasts, publications sur les réseaux sociaux et collaborations avec des influenceurs. La campagne se clôture ce mois-ci, le 18 septembre, à l’occasion de la 7ème journée mondiale pour le don de moelle osseuse : l’occasion de dresser un bilan de l’opération et d’engager à poursuivre la mobilisation.
Depuis le début de la campagne près de 10 000 nouveaux inscrits ont rejoint le registre français des donneurs  volontaires de moelle osseuse. Afin d’atteindre l’objectif des 20 000 d’ici la fin de l’année 2021, la mobilisation se poursuit, et qui de mieux que ces nouveaux “veilleurs de vie” pour vous convaincre et partager avec vous leurs bonnes raisons de s’inscrire ?


LES 7 BONNES RAISONS DE REJOINDRE LE REGISTRE, SELON LES NOUVEAUX INSCRITS :
N°1 "Parce que j’ai la chance de pouvoir sauver une vie grâce à ma bonne santé !" Eloïse

La moelle osseuse est responsable de la formation des cellules souches hématopoïétiques. En clair, ce sont celles qui produisent l’ensemble des cellules sanguines : globules rouges, globules blancs et plaquettes. Elle est donc indispensable à la vie et son dysfonctionnement est à l’origine de maladies graves du sang comme les leucémies. La greffe de moelle osseuse peut guérir 80% de ces maladies graves.
N°2 "Parce que je veux me sentir utile !" Victor
 
Devenir donneur de moelle osseuse est un geste fort, qui nécessite de s’informer, de bien réfléchir à son engagement, mais surtout qui peut sauver une vie. Le site internet www.dondemoelleosseuse.fr permet de trouver toute l’information utile et de faire sa demande l’inscription en ligne. Il suffit de répondre à quelques questions pour vérifier que son état de santé permet bien d’être donneur. L’inscription est validée après un test salivaire ou sanguin.
 
N°3 "Parce que donner 4 heures de son temps n'est rien à côté d'une vie sauvée !" Hugo
Dans 80% des cas, les prélèvements de moelle osseuse s’effectuent par cytaphérèse. Le principe est le même qu’un don de plaquettes sanguines. Cela prend juste un peu plus de temps, il faut compter environ 4h et il s’organise entre un et trois mois à l’avance.

N°4 "Parce que la moelle osseuse se régénère !" Juliette
 
Le prélèvement de moelle osseuse ne prive le donneur que d’une petite partie des cellules de sa moelle osseuse. La quantité à prélever est calculée en fonction du poids du donneur. Qui plus est, les cellules de moelle osseuse du donneur se régénèrent rapidement, en quelques jours.
N°5 "Parce que ça ne me coûte rien !" Baptiste
 
L’établissement qui réalise le prélèvement prend à sa charge les frais d’examens afférents au prélèvement, les frais de transport ainsi que, le cas échéant, l’indemnisation de la perte de rémunération subie par le donneur à raison du prélèvement. Aussi, les personnes inscrites sur le registre français des donneurs de moelle osseuse s’engagent volontairement, en toute connaissance de cause et de manière anonyme et désintéressée.C’est un don altruiste et gratuit.

N°6 "Parce que plus on est nombreux à s'inscrire plus les chances augmentent pour les malades !" Thomas
 
Pour effectuer un don, il faut une compatibilité optimale entre le donneur et le patient. Leurs cartes d’identité génétique doivent être les plus proches possible. Par conséquent, la probabilité de trouver deux individus compatibles, en dehors de la fratrie, est très faible. Plus le registre des donneurs sera riche et diversifié, plus les probabilités seront grandes de trouver un donneur compatible pour un malade en attente en France ou dans le monde.
N°7 "Parce que c'est simple et rapide pour s'inscrire !" Maël
 
Pour rejoindre le registre des donneurs volontaires de moelle osseuse, il faut remplir trois conditions :
• Être en parfaite santé
• Être âgé de 18 à 35 ans (même si l’on peut faire un don jusqu’à 60 ans)
• Répondre à un questionnaire médical sur le site www.dondemoelleosseuse.fr
L’inscription est validée après un test salivaire ou sanguin.
ADOT31   vous en rajoute  une 8 ème  "Parce que ce n'est ni dangereux ni doulereux !" Adot31web
Les prélèvement sanguins ou in situ  se font sous surveillance médicale

Plan GREFFES

LE MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ ET L’AGENCE DE LA BIOMÉDECINE DÉVOILENT UN NOUVEAU PLAN D’ACTION MINISTÉRIEL AMBITIEUX ET INNOVANT POUR LE PRÉLÈVEMENT ET LA GREFFE D’ORGANES ET DE TISSUS POUR LA PÉRIODE 2022-2026

Publié le 14/03/22

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Le ministère des Solidarités et de la Santé et l’Agence de la biomédecine annoncent l’adoption et la publication du plan d’actions ministériel 2022-2026 pour le prélèvement et la greffe d’organes et de tissus, élaboré avec la contribution de toutes les parties prenantes concernées (partenaires institutionnels, sociétés savantes, associations d’usagers et professionnels de santé).

Fragilisée par la crise sanitaire malgré l’engagement des professionnels de santé, l’activité de prélèvements et de greffes (-25% de greffes en 2020) nécessitait une impulsion forte et durable. Pour la première fois, les mesures nouvelles définies pour la période 2022 – 2026 seront soutenues par un financement complémentaire de 210 millions d’€, ce qui porte à 2 milliards d’€ le montant des engagements en faveur du prélèvement de de la greffe d’organes (soit une hausse de plus de 10 % par rapport au budget habituellement alloué). Les objectifs, fixés sur la base de modélisations, sont à la fois ambitieux et réalistes : ils définissent un couloir de croissance, dans lequel devra s’inscrire la trajectoire des acteurs.

Cinq mesures innovantes seront déployées dans ce plan :
 
1. Professionnalisation des coordinations hospitalières de prélèvement par le recours aux infirmiers en pratique avancée, augmentation des effectifs et renforcement des audits et de la formation ;
 
2. Développement assumé du prélèvement multi-sources pour contrebalancer la baisse tendancielle du nombre de sujets en état de mort encéphalique. Cet effort impliquera notamment la poursuite du déploiement du protocole Maastricht III[1], l’intensification de la pratique des prélèvements sur donneur vivant et le développement du prélèvement pédiatrique ;
 
3. Révision des modalités de financement de l’activité de prélèvement et de greffe, dans un sens plus incitatif, pour assurer l’attractivité de la filière. En parallèle, pour le prélèvement comme pour la greffe, le plan prévoit de renforcer la transparence de l’affectation des financements ;
 
4. Création d’indicateurs de performance pour évaluer la qualité de l’organisation du prélèvement et de la greffe, permettre de mobiliser les directions hospitalières et valoriser les équipes qui progressent ou qui se maintiennent à un très bon niveau.
 
5. Création d’un référent « prélèvement et greffe » dans les agences régionales de santé (ARS) pour un pilotage régional du plan décliné selon les spécificités de chaque contexte local.
 
La mise en œuvre et la réalisation des objectifs de ce nouveau plan feront l’objet d’un suivi régulier dans le cadre d’un comité piloté par l’Agence de la biomédecine, comprenant des représentants des pouvoirs publics, de l’Assurance maladie, des établissements de santé autorisés pour le prélèvement et la greffe, des sociétés savantes et des associations concernées.
 
Consulter le Plan ministériel pour le prélèvement et la greffe d’organes et de tissus 2022-2026
[1] Prélèvement de greffons sur des personnes décédées des suites d’un arrêt cardiaque après limitation ou arrêt des thérapeutiques
 
Contacts presse
Direction générale de la Santé :
Agence de la biomédecine

Journée du REIN

JOURNÉE MONDIALE DU REIN - LE 10 MARS 2022 :
LE RÉSEAU ÉPIDÉMIOLOGIE ET INFORMATION EN NÉPHROLOGIE (R.E.I.N) TENU PAR L’AGENCE DE LA BIOMÉDECINE FÊTE SES 20 ANS

Publié le 09/03/22

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À l’occasion de la Journée mondiale du rein, le 10 mars, l’Agence de la biomédecine rappelle que la maladie rénale chronique concerne près de 10 % de la population soit plus de 6 millions de Français dont plus de 90 000 sont traités pour insuffisance rénale chronique terminale (IRCT). A ce stade de la maladie, la mortalité est élevée et nécessite une prise en charge par dialyse (55 %) ou par greffe rénale (45 %).

Il y a 20 ans, en 2002, l’Etablissement Français des Greffes (ex Agence de la biomédecine) a créé le Réseau Épidémiologie et Information en Néphrologie (R.E.I.N) qui réunit des acteurs des politiques publiques, du privé, des universitaires, en collaboration avec les associations de patients (néphrologues, épidémiologistes et attachés de recherche clinique en régions, …). Il représente une source de données capitales pour élaborer des stratégies sanitaires de prévention et de prises en charge de la maladie rénale chronique en toute transparence.

Au service de la santé publique
R.E.I.N permet à la fois la collecte, le partage d’informations et la construction de projets entre équipes pluridisciplinaires autour de la maladie rénale chronique à l’échelle d’un pays. Le registre du R.E.I.N repose sur une organisation régionale, pour collecter une série de données sur l’ensemble des patients traités en France par dialyse ou greffe. Pour recueillir ces informations, l’Agence finance la présence d’attachés de recherche clinique (ARC) dans les services hospitaliers et de dialyse sur tout le territoire : 36 personnes sont ainsi mobilisées en permanence pour enrichir ce registre.

“Depuis 2020, grâce au registre R.E.I.N, l’Agence de la biomédecine a pu récupérer des données sur les patients dialysés atteints par le COVID, et ainsi suivre l’évolution de l’épidémie. Grâce à la mise à disposition de ces données, R.E.I.N a accompagné les sociétés savantes, les professionnels de santé et les associations de patients dans la réorganisation des soins, pour préserver l’accès à la greffe et à la dialyse dans des conditions de sécurité sanitaire optimales”, rappelle le Dr Cécile Couchoud, Coordinatrice nationale de R.E.I.N à l’Agence de la biomédecine.

Au service de l’accès à la greffe sur tout le territoire
R.E.I.N permet de mesurer l’adéquation entre les besoins de greffe rénale et l’accès à la greffe rénale. Il est un outil précieux pour les autorités sanitaires, notamment pour les agences régionales de santé qui s’en servent pour organiser l’offre de soins de dialyse au regard des besoins spécifiques à chaque région.

Au-delà des patients greffés ou dialysés, depuis quelques années, R.E.I.N offre aux régions la possibilité de recueillir des données concernant des patients à des stades avancés de la maladie rénale qui ne bénéficient pas encore d’un traitement de suppléance (dialyse ou greffe).
Les associations de patients sont également investies dans ce réseau. Elles assistent au conseil scientifique et au Groupe de Pilotage de R.E.I.N.

Au service de la recherche pour l’amélioration de la prise en charge
Le R.E.I.N c’est aussi une quinzaine de publications scientifiques par an (par exemple sur l'inégalité d’accès aux soins) et environ 5 projets financés par l’Agence pour faire progresser la recherche. R.E.I.N s’inscrit également dans une coopération internationale avec les autres registres du même domaine.
Les patients sont aussi acteurs de ce réseau et peuvent proposer des études. Par exemple, une patiente a déposé un projet de recherche qui a pour but de décrire la mobilité des patients en attente de greffe.

A propos de l’IRCT et de la greffe de rein
Quand les reins dysfonctionnent, qu’ils ne filtrent plus correctement le sang de l’organisme, on parle d’insuffisance rénale chronique. Longtemps silencieuse, la maladie ne régresse pas et peut évoluer, en l’absence de prise en charge précoce, vers l’insuffisance rénale chronique terminale.

Pour les patients en insuffisance rénale chronique terminale, la greffe de rein constitue, lorsqu’elle est possible, le meilleur traitement. Les patients peuvent ainsi retrouver une meilleure qualité de vie, sans les contraintes et les effets d’un traitement par dialyse. En 2021, 3251 greffes rénales ont été effectuées dont 502 grâce à un don du vivant (soit 16%).

Si la greffe peut être réalisée à partir d’un donneur vivant, sélectionné parmi les proches du patient, les délais d’attente sont plus courts, et les résultats encore meilleurs. En ce qui concerne le donneur, la greffe ne remet pas en cause ses fonctions rénales car son excellent état de santé a été confirmé avant le don et, dans ces conditions, il peut vivre normalement avec un seul rein.


RESSOURCES
Le site d’information pour le grand public : www.dondorganes.fr

 

SITUATION GREFFES 2021

UNE HAUSSE DE 19,3% DES GREFFES D’ORGANES EN 2021 GRÂCE À LA MOBILISATION ET L’ENGAGEMENT DE TOUS LES PROFESSIONNELS DE LA CHAÎNE DU DON À LA GREFFE
 

Publié le 12/01/22

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Après une année 2020 marquée par le début de l’épidémie de Covid-19 sur le territoire national, l’année 2021 a confronté les patients et les professionnels de santé aux effets de la crise sanitaire au long cours. Dans le domaine du prélèvement et de la greffe d’organes et de tissus, les équipes ont fait preuve d’un engagement sans faille tout au long de l’année et démontré leur résilience. L’Agence de la biomédecine souhaite saluer leur forte mobilisation et leur capacité d’adaptation qui ont permis une augmentation de 19,3% de l’activité de greffe par rapport à 2020 : en 2021, ce sont 5 273 greffes qui ont pu être réalisées au bénéfice de patients en attente.

Durant toute l’année, l’Agence de la biomédecine a poursuivi son travail quotidien de soutien et d’appui aux activités de recensement, de prélèvement et de greffe sur l’ensemble du territoire national. En mars 2021, en concertation avec les sociétés savantes, elle a notamment émis de nouvelles recommandations relatives à la poursuite des activités de prélèvement et de greffe dans le contexte de l’épidémie de Covid-19. Diffusées très largement aux coordinations hospitalières de prélèvement d’organes et de tissus, aux équipes de greffe, aux directeurs d’établissements de santé et aux Agences régionales de santé, ces recommandations ont sensibilisé toutes les parties prenantes, d’une part, à l’importance du maintien de l’activité de prélèvement et de greffe d’organes, eu égard au caractère de priorité nationale que lui confère la loi, et d’autre part, à l’enjeu que représente la préservation de la sécurité des patients greffés dans un contexte où la circulation virale les expose à des risques élevés. La conciliation de ces deux exigences a été au cœur des préoccupations des professionnels de la chaîne du don à la greffe pendant toute l’année écoulée.

 

En 2021, 5 273 greffes ont été possibles grâce à 1 392 donneurs décédés et 521 donneurs vivants. Par rapport à 2020, il y eu une hausse de 19,3% du nombre total de greffes en France.
Pour les greffes à partir de donneur vivant, le niveau d’activité de 2019 a été égalé.


 
2017 2018 2019 2020 2021
Greffes cardiaques 467 450 425 370 408
Greffes cardio- pulmonaires 6 9 9 8 6
Greffes pulmonaires 378 372 384 283 316
Greffes hépatiques (dont à partir de donneurs vivants) 1374                   (18) 1 323                  (14) 1 356                (19) 1 128
(15)
1 224
(19)
Greffes rénales (dont à partir de donneurs vivants) 3 782
(611)
3 546             (537) 3 643       (509) 2 591
(385)
3 251
(502)
Greffes pancréatiques 96 78 84 34 67
Greffes intestinales 2 3 0 3 1
TOTAL                                                            (dont à partir de donneurs vivants) 6105
(626)
5 781          (551) 5 901             (528) 4 417
(400)
5 273
(521)

2021 : RETOUR SUR LES ÉVÉNEMENTS MARQUANTS DE L’ANNÉE
  • Des échanges fréquents avec les associations de patients pour faire vivre la démocratie sanitaire
Installé en 2020 à l’initiative de l’Agence de la biomédecine, le comité national de suivi de l’impact de l’épidémie de Covid-19 sur l’activité de prélèvement et de greffe d’organes et de tissus a continué à se réunir tout au long de l’année 2021. Constitué de représentants d’associations de patients greffés ou en attente d’une greffe, de représentants des professionnels de la transplantation, ainsi que de membres de l’Agence de la biomédecine et de représentants du Ministère des solidarités et de la santé, il a adapté le rythme de ses rencontres aux fluctuations de l’épidémie. En 2021, 12 réunions se sont ainsi tenues en visioconférence afin de partager, en temps presque réel avec l’ensemble des membres du comité, les informations dont dispose l’Agence de la biomédecine, et répondre, dans la limite des compétences de l’Agence, aux préoccupations des parties prenantes. Ces réunions se poursuivent, et la prochaine aura lieu le 14 janvier 2022.
  • Une valorisation des données grâce à de nombreuses publications scientifiques
L’Agence de la biomédecine collecte en continu des données sur l’activité de prélèvement et de greffe en France. Elle dispose ainsi d’une base de données qui constitue un matériau de premier ordre pour le suivi épidémiologique, la recherche médicale et le progrès thérapeutique. Au cours de l’année 2021, l’Agence a tenu à assurer l’exploitation la plus exhaustive possible des données dont elle dispose, dans l’intérêt des patients et pour les besoins des professionnels de la chaîne du don à la greffe. Elle a ainsi réalisé 59 publications dans des revues scientifiques, soit le nombre annuel de publications le plus élevé depuis sa création.
  • La première greffe d’îlots de Langerhans
En 2020, la Haute autorité de santé avait rendu un avis favorable à l’inscription de la greffe d’îlots de Langerhans sur la liste des actes susceptibles de donner lieu à un remboursement par l’Assurance maladie. Tout au long de l’année 2021, les travaux se sont poursuivis, en lien avec l’Agence de la biomédecine, pour préparer la mise en œuvre de cette greffe « en routine ».  En décembre 2021, la première greffe d’îlots de Langerhans a été réalisée au CHU de Lille, dans le cadre d’une autorisation délivrée quelques semaines plus tôt par l’Agence régionale de santé des Hauts-de-France, après avis de l’Agence de la biomédecine. Cette première offre une nouvelle perspective de soins pour les patients dont le diabète est difficile à équilibrer, ainsi que pour les personnes vivant avec un greffon rénal.

Données internationales
L’Italie a enregistré une augmentation du nombre de transplantations d’organes de 8,1% en 2021 par rapport à 2020, avec 3 717 transplantations.
Les autres pays européens n’ont pas encore communiqué leurs chiffres d’activité pour 2021.

Bulletin épidémiologique des patients dialysés et greffés rénaux en France
Au 3 janvier 2022, l’Agence recense 12 978 patients infectés par le SARS-Cov-2 : 4 019 patients transplantés rénaux et 8 959 patients dialysés.
Au 12 décembre 2021, les données disponibles indiquent que 90,9% des patients transplantés rénaux ont reçu une première dose de vaccin et 90,1% une deuxième dose. Pour les patients dialysés, 91,5% ont reçu une première dose et 90,5% une deuxième dose, avec de fortes disparités entre département (source : https://datavaccin-covid.ameli.fr). Aucune information n’est disponible à ce jour sur la troisième dose.

Greffe à partir de donneur vivant
Malgré les effets de la crise sanitaire en 2021, l’activité de greffe à partir de donneur vivant s’établit à un niveau comparable à celui d’avant la crise, avec 502 transplantations réalisées. En France, 16% des greffes rénales ont été réalisées à partir d’un donneur vivant en 2021, contre 14% en 2020.

Prélèvements de tissus
En 2021, l’activité de prélèvement de cornées a augmenté de 23% par rapport à 2020, avec 5 674 cornées prélevées en 2021 contre 4 615 en 2020. Elle est inférieure de 10,4% à l’activité enregistrée en 2019.

Légère hausse du taux de refus
L’opposition de la population au don d’organes a légèrement augmenté : le taux de refus s’établit à 33,6% en 2021, contre 33% en 2020.

Une augmentation des prélèvements de type « Maastricht III »
L’activité de prélèvement dans le cadre du protocole Maastricht III a fortement augmenté en 2021, avec 217 patients prélevés en 2021 contre 151 en 2020, soit une hausse de 43,7%. Cette augmentation du nombre de prélèvements a permis de réaliser 552 greffes d’organes, soit 10,5% du total des greffes réalisées en France. En particulier, c’est dans le cadre du protocole Maastricht III qu’a été réalisé le prélèvement qui a permis la première greffe d’îlots de Langerhans.

Activité de recensement et de prélèvement en 2021
Malgré un recul de 4,5% du nombre de patients recensés en état de mort encéphalique en 2021, le nombre de prélèvements sur patients en état de mort encéphalique a augmenté de 2,7% par rapport à 2020, pour s’établir à 1 392 donneurs. De même, le nombre total de donneurs décédés prélevés en France (incluant également les donneurs décédés d’un arrêt circulatoire) a augmenté en 2021 de 6,61% par rapport à 2020, grâce à l’engagement des équipes de coordination hospitalière et de réanimation.

 « La hausse du nombre des greffes réalisées en 2021, de 19,3% par rapport à celui de 2020, est le fruit de l’engagement de l’ensemble des professionnels de la chaîne du don à la greffe, ainsi que la preuve de la résilience de cette filière si particulière. L’Agence continuera à se mobiliser en 2022 pour soutenir l’activité de prélèvement et de transplantation, en adaptant son action à l’évolution de l’épidémie de Covid-19 ».
Madame Cortot-Boucher, directrice générale de l’Agence de la biomédecine


Le rôle et les missions de l’Agence de la biomédecine
L’Agence de la biomédecine est une agence nationale d’État, placée sous la tutelle du Ministère des solidarités et de la santé. Créée par la loi de bioéthique de 2004, elle exerce ses missions dans les domaines du prélèvement et de la greffe d’organes, de tissus et de cellules, ainsi que de la procréation, de l’embryologie et de la génétique humaines. L’Agence de la biomédecine met tout en œuvre pour que chaque malade bénéficie des soins dont il a besoin, dans le respect des règles de sécurité sanitaire, d’éthique et d’équité. Son rôle transversal le lui permet.
En matière de prélèvement et de greffe d’organes et de tissus, l’Agence de la biomédecine :
  • gère la liste nationale d‘attente de greffe et le registre national des refus ;
  • coordonne les prélèvements d’organes, la répartition et l’attribution des greffons ;
  • garantit que les greffons prélevés sont attribués aux malades en attente de greffe dans le respect des critères médicaux et des principes d’équité ;
  • assure l’évaluation des activités médicales qu’elle encadre ;
  • promeut et développe l’information sur le don, le prélèvement et la greffe


Don de moelle osseuse : une campagne pour informer sur les enjeux du don et diversifier le registre des donneurs volontaires

Publié le 01/04/22
L’Agence de la biomédecine lance aujourd’hui sa nouvelle campagne annuelle de sensibilisation au don de moelle osseuse, qui se clôturera en septembre 2022 à l’occasion de la journée mondiale pour le don de moelle osseuse.

L'Agence de la biomédecine salue l’élan de solidarité inédit engendré par un appel au don citoyen, largement relayé en début d'année. En donnant une très forte visibilité au don de moelle osseuse, cette mobilisation crée aussi l’occasion d’une campagne d’information à visée pédagogique, destinée à mieux cibler le recrutement de nouveaux donneurs. Objectif : continuer d’enrichir le registre de façon qualitative, afin d’offrir les meilleures chances de greffe aux malades. 3 axes prioritaires sont retenus : masculiniser, rajeunir et diversifier le registre. 

UNE INFORMATION COMPLETE POUR UN ENGAGEMENT ECLAIRÉ SUR LA DURÉE

Suite à la mobilisation inédite de milliers de candidats au don en ce début d’année, l’Agence de la biomédecine veut réorienter sa stratégie vers un travail ciblé de pédagogie, afin que les nouveaux et futurs donneurs volontaires disposent de toute l’information nécessaire concernant ce don si singulier. L’objectif est de mobiliser des volontaires fiables et bien informés qui seront prêts, s’ils sont un jour contactés par une équipe médicale, à aider un malade, les « Veilleurs de vie ».

Contrairement aux autres dons d’éléments du corps humain, le don de moelle osseuse est un engagement sur la durée : il ne s’agit pas d’un don immédiat. L’inscription comme donneur de moelle osseuse signifie que le volontaire fait inscrire dans un registre sa carte d’identité immunologique (typage HLA), afin de pouvoir être appelé à faire ce don à un malade inconnu avec lequel il serait compatible. Cela peut arriver à tout moment…ou peut-être jamais. « C’est avant tout un engagement ferme qui est requis, le don effectif n’intervenant pas forcément. Mais si l’on est appelé un jour, même des années après son inscription sur le registre, il faut tenir sa promesse, car elle peut sauver une vie », explique Emmanuelle Cortot-Boucher, directrice générale de l’Agence de la biomédecine.

LES 18-35 ANS, AU CŒUR DE LA STRATÉGIE DE RECRUTEMENT

L’âge, au même titre que le sexe, est un des critères les plus important dans la sélection du donneur. Les greffons des personnes jeunes sont ceux qui donnent le plus de chances aux malades, car ils sont plus riches en cellules souches hématopoïétiques (cellules sanguines produites par la moelle osseuse), ce qui favorise la prise de greffe. De plus, un donneur est contacté en moyenne 8 ans après son inscription sur le registre : plus il s’inscrit tôt, plus il a de chances de pouvoir aider un malade.

 
Suite à la modification, effective depuis le 1er janvier 2021, de l’âge maximum d’inscription désormais fixé à 35 ans révolus, l’objectif de recruter 20 000 nouveaux donneurs en 2021 a largement été atteint :
  • 23 769 nouveaux donneurs volontaires ont été inscrits sur le registre français, dont 24% d’hommes et 76% de femmes.
  • A fin décembre 2021, le nombre total d’inscrits sur le registre s’élève désormais à 337 832 donneurs.


POURQUOI « MASCULINISER » LE REGISTRE ?

Les médecins greffeurs ont constaté qu’une greffe réalisée à partir d’un prélèvement de cellules de moelle osseuse effectué chez un homme augmente les chances de réussite de la greffe pour le patient. Ceci s’explique par des facteurs immunologiques : les anticorps, absents chez les hommes et développés naturellement par les femmes lors de chaque grossesse, complexifient la bonne tolérance du greffon de moelle osseuse pour le malade. Ainsi en France, 70 % des donneurs de moelle prélevés sont des hommes, alors que le registre national compte 64% de femmes : il est donc important que le registre des donneurs de moelle osseuse se « masculinise », les profils d’homme étant les plus souvent recherchés pour un don.

LA DIVERSITÉ DES INSCRITS : UN FACTEUR PRIMORDIAL POUR LA QUALITÉ DU REGISTRE

Une greffe de moelle osseuse nécessite de trouver un donneur compatible avec le patient, c’est-à-dire quelqu’un dont la carte d’identité immunologique est la plus identique possible à celle de la personne malade. Chaque personne possède son propre profil génétique, déterminé en partie par ses origines et son histoire génétique familiale. Il est donc essentiel que le registre reflète la diversité d’origines des populations telle qu’elle existe en France et dans le monde, afin d’améliorer les chances de trouver un donneur pour chaque malade. « Diversifier les profils de donneurs volontaires est le moyen d’augmenter de manière significative les chances de trouver un donneur compatible : c’est un facteur essentiel de la qualité du registre », indique Emmanuelle Cortot Boucher.

UN DISPOSITIF DÉPLOYÉ POUR CONTINUER À SENSIBILISER ET INFORMER

Malgré l’ampleur des mobilisations citoyennes orchestrées par les associations et les familles confrontées à la maladie d’un proche, le don de moelle osseuse est un sujet encore trop peu connu et souvent mal compris. L’objectif en 2022 pour l’Agence de la biomédecine est de cibler en priorité les hommes de 18 à 35 ans, afin de les inciter à se renseigner sur le don de moelle osseuse et à s’inscrire en ligne sur le registre. Ils rejoindront ainsi la grande communauté des donneurs, ces « Veilleurs de vie » qui peuvent être appelés à tout instant pour sauver une vie.

L’Agence de la biomédecine lance ainsi une campagne de communication ciblée, structurée en deux étapes pour à la fois mieux faire connaître ce don et inciter de nouvelles personnes à s’inscrire :

 
  • A partir du 28 mars jusqu’en août 2022 : un dispositif pédagogique à destination des 18 – 35 ans, nourri de nombreux contenus digitaux, pour rappeler les enjeux essentiels du don et donner envie d’en savoir plus. Au programme : capsules vidéo, podcasts, publications sur les réseaux sociaux, collaboration avec des influenceurs…
  • De septembre à novembre 2022 : clôture de la campagne à l’occasion de la journée mondiale du don de moelle osseuse, avec la rediffusion du film réalisé en 2021 dans le cadre de la campagne #Les20000

De nombreux contenus pédagogiques seront diffusés :
  • Une vidéo donnant la parole à une personne greffée sur son histoire personnelle
  • Le podcast « Veilleur de vie » réalisé en 2021 avec la voix de Cyrus North, pour déconstruire les idées reçues sur le don
  • Des posts sur les réseaux sociaux pour rassurer et informer
  • Des contenus en collaboration avec des influenceurs pour vulgariser et dédramatiser le sujet
 
Pour rejoindre le registre, il faut remplir trois conditions :
  • Être en parfaite santé
  • Être âgé de 18 à 35 ans
  • Répondre à un questionnaire médical et effectuer un prélèvement biologique (échantillon salivaire ou prise de sang lors de l’inscription définitive) qui déterminera la carte d’identité biologique du futur donneur

Cette carte d’identité biologique est intégrée au registre des donneurs volontaires de moelle osseuse, qui lui est interrogé en permanence pour déterminer les éventuelles compatibilités avec les malades de manière totalement anonyme.

Une hausse de 19,3% des greffes d’organes en 2021

Mis à jour le 12.01.2022

Après une année 2020 marquée par le début de l’épidémie de Covid-19 sur le territoire national, l’année 2021 a confronté les patients et les professionnels de santé aux effets de la crise sanitaire au long cours. Dans le domaine du prélèvement et de la greffe d’organes et de tissus, les équipes ont fait preuve d’un engagement sans faille tout au long de l’année et démontré leur résilience. L’Agence de la biomédecine souhaite saluer leur forte mobilisation et leur capacité d’adaptation qui ont permis une augmentation de 19,3% de l’activité de greffe par rapport à 2020 : en 2021, ce sont 5 273 greffes qui ont pu être réalisées au bénéfice de patients en attente.

Durant toute l’année, l’Agence de la biomédecine a poursuivi son travail quotidien de soutien et d’appui aux activités de recensement, de prélèvement et de greffe sur l’ensemble du territoire national. En mars 2021, en concertation avec les sociétés savantes, elle a notamment émis de nouvelles recommandations relatives à la poursuite des activités de prélèvement et de greffe dans le contexte de l’épidémie de Covid-19. Diffusées très largement aux coordinations hospitalières de prélèvement d’organes et de tissus, aux équipes de greffe, aux directeurs d’établissements de santé et aux Agences régionales de santé, ces recommandations ont sensibilisé toutes les parties prenantes, d’une part, à l’importance du maintien de l’activité de prélèvement et de greffe d’organes, eu égard au caractère de priorité nationale que lui confère la loi, et d’autre part, à l’enjeu que représente la préservation de la sécurité des patients greffés dans un contexte où la circulation virale les expose à des risques élevés. La conciliation de ces deux exigences a été au coeur des préoccupations des professionnels de la chaîne du don à la greffe pendant toute l’année écoulée.

En 2021, 5 273 greffes ont été possibles grâce à 1 392 donneurs décédés et 521 donneurs vivants. Par rapport à 2020, il y eu une hausse de 19,3% du nombre total de greffes en France.
Pour les greffes à partir de donneur vivant, le niveau d’activité de 2019 a été égalé

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Don d’organes et de tissus

Une hausse de 19,3% des greffes d’organes en 2021 grâce à la mobilisation et l’engagement de tous les professionnels de la chaîne du don à la greffe ...

Publié le 12/01/22


divers/coeurPF.jpgLA FUTURE FORCE DE VIE - par adot31web

En France, malgré leur importance capitale, Les dons d'organes, tissus, moelle osseuse restent toujours mal connus. Ils font souvent l'objet de fausses idées qu'il est important de corriger.  Une des raisons premières en est le manque total d'informations à l'échelle nationale. Sur le plan éducation, ce sujet immédiatement rattaché aux mots mort ou maladie est trop rapidement classé "tabou" et n'est pas abordé sereinement.

Et pourtant c'est bien de l'inverse qu'il s'agit - Se donner le pouvoir de sauver des vies.
Cette culture, nous ne l'avons pas

La mort est une fatalité dont personne ne veut mais que personne ne maîtrise. - Essayer de sauver des vie reste par contre un choix totalement libre

C'est sur ce thème positif qu'il faut reprendre l'éducation de notre population future;
et notre population future, ce sont les jeunes.....


garcon.pngfille.pngADOT 31 dans les Etablissements scolaires

L'information et la motivation passe forcément par les jeunes. ADOT31 travaille et propose à de nombreux établissements scolaires de faire des interventions pédagogiques directement au niveau des classes de collèges et lycées.  Leurs durée, environ 2 heures où les élèves peuvent poser les questions qu'ils souhaitent.

       

                

Ces lien nous donnent accès à l'annuaire national des établissements scolaires.   Un filtrage sur la Hte Garonne Collèges ou Lycées et cela devient notre outil de travail privilégié.

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<------   LES COLLEGESpersonnages-emot64.gif

LES LYCEES   ------>


Il est possible de donner un organe ou des tissus de son vivant ou après sa mort.
( 92% des dons d’organes ou de tissus viennent d’une personne décédée. )

Permettre le prélèvement de ses organes ou de ses tissus après son décès est un acte de générosité et de solidarité. Ce geste permet de sauver des vies.

Le don d’organes post mortem

Chaque individu est présumé donneur depuis la loi Caillavet du 22 décembre 1976 : un principe réaffirmé par la loi du 26 janvier 2016.   Cette dernière éclaircit le rôle des proches et précise comment refuser de donner ses organes. Elle prévoit notamment l’accès en ligne au registre national des refus géré par l’Agence de la biomédecine.

Comment se passe le don d’organes et les prélèvements post mortem en vue d’une greffe ?

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image_bioethique.jpgLe don d’organe et de tissus est encadré par la législation en matière de bioéthique

et par l’Agence de la biomédecine qui organise le système de transplantation.         

   

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L’Agence de la biomédecine ??

C'est une agence publique nationale de l’Etat créée par la loi de bioéthique de 2004, sous tutelle du Ministère de la Santé.

Elle encadre, accompagne, évalue et informe pour améliorer l’accès aux soins et la qualité de vie des patients dans les domaines utilisant des éléments des produits du corps humain, à l’exception du sang :

  • Prélèvement et de la greffe d’organes et de tissus
  • Prélèvement et de la greffe de moelle osseuse
  • Procréation médicale assistée
  • Recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines
  • Diagnostic prénatal, préimplantatoire
  • Génétique humaine

L’Agence de la biomédecine s’appuie sur une organisation territoriale pour la représenter auprès des ARS et travailler avec les professionnels de santé dans les hôpitaux.

Elle structure son action autour de grandes orientations stratégiques.

Le contrat d’objectifs et de performance 2017-2021 de l’Agence de la biomédecine est un document stratégique destiné à formaliser et contractualiser avec l’Etat les grandes orientations en matière de contribution à la santé publique, de performance et d’efficience, en lien avec ses partenaires institutionnels (tutelles, système d’agences, ARS).

Elle publie également chaque année les résultats des différentes activités qu’elle encadre.

Don d’organes et de tissus : la parole aux acteurs de la chaîne

« Don d’organes et de tissus : un lien qui nous unit tous » : C’est la signature de la nouvelle campagne de l’Agence de biomédecine (ABM), lancée à l’occasion de la 20ème journée nationale de réflexion sur le don d’organes et de reconnaissance aux donneurs.
l’Agence de biomédecine propose aujourd’hui aux acteurs de la chaîne de témoigner et de partager leur expérience.

 

On l’appelle « chaîne du don », ou « chaîne de vie »… Cette chaîne, c’est celle qui unit le donneur au receveur, par l’intermédiaire de tous les acteurs amenés à intervenir dans le don et la greffe d’organes et de tissus. Cette année, l’Agence de biomédecine axe sa campagne autour de cette chaîne essentielle. Objectif : mettre en lumière le rôle de chacun des protagonistes, depuis l’entretien avec les proches de la personne décédée, jusqu’à la greffe en passant par le prélèvement, le transport, l’organisation administrative…
 
Don d’organes et de tissus : on s’engage !
 
Bonne nouvelle : en France, la greffe d’organes et de tissus est en hausse (+25 % sur les 8 dernières années). En 2019, on recense 5 901 greffes, soit une centaine de plus par rapport à 2018. Avec, au palmarès des organes les plus greffés, les reins, le foie, le cœur, le poumon et le pancréas.
 
Mais ce n’est pas assez - loin s’en faut ! Chaque année, environ 15 000 personnes inscrites en liste active ont besoin d’une greffe. Alors, s’engager davantage, c’est une nécessité pour sauver plus de vies !
 
D’où la nouvelle campagne de l’Agence de biomédecine, qui se dote d’une signature fédératrice : « Don d’organes et de tissus : un lien qui nous unit tous ». La campagne met un coup de projecteur sur chacun des protagonistes de la chaîne du don, essentiels mais pas toujours bien connus.

Les acteurs de la chaîne du don
 
La coordination hospitalière de prélèvement, par exemple, joue un rôle primordial. Composée de professionnels de santé, médecins et infirmiers, cette équipe pluriprofessionnelle est l’un des premiers acteurs de la chaîne. C’est elle qui, après le décès du donneur, soutient et accompagne les proches endeuillés tout au long du processus. Elle vérifie auprès de l’Agence de la biomédecine que le défunt n’avait pas fait valoir d’opposition au don d’organes et de tissus de son vivant sur le registre national des refus ; et si ce n’est pas le cas, elle consulte ses proches pour savoir si le défunt avait fait connaître son opposition. Elle donne le go pour prélever. 
 
Puis, c’est au tour des équipes médicales spécialisées de prendre le relais, en assurant la bonne conservation des organes et des tissus jusqu’au prélèvement. Une myriade de métiers sont ici impliqués : biologistes (pour évaluer la santé des organes et tissus), médecins préleveurs… Ces derniers accordent une attention particulière à l’intégrité du corps, opéré dans les mêmes conditions qu’une personne en vie, puis rendu à la famille qui pourra organiser les obsèques comme elle le souhaite.
 
D’autres professionnels sont encore impliqués, après le prélèvement : ceux qui transportent les organes ou les tissus conditionnés via le moyen le plus adapté (voiture, train, hélicoptère…). Là aussi, un travail au quotidien palpitant.
 
À l’autre bout de la chaîne, on trouve les équipes de transplanteurs. Elles greffent l’organe ou le tissu sur le receveur, qui pourra reprendre une vie normale sous couvert d’un traitement antirejet… Et pour cela, d’autres soignants encore, comme les kinésithérapeutes, seront présents aux côtés du receveur.
 
Vous faites partie de la chaîne du don à la greffe ? Venez nous raconter votre expérience !
 
Médecins, infirmières, ambulanciers, équipes administratives… Tous sont des acteurs indispensables de la chaîne du don.


UN CHOIX PERSONNEL, UN PARTAGE, UN ACTE DE CIVISME   005.jpg

La volonté d'aider des malades, la participation active qui apporte des solutions aux services de santé

Là où les traitements médicamenteux montrent leurs limites, la capacité de pouvoir "remplacer" un organe ou des tissus défaillants apporte une lueur d'espoir et souvent une solution essentielle de guérison. 

Face à la maladie, nous sommes tous égaux et nous pouvons indifféremment nous retrouver en position "donneur" comme en attente de don.  Dans ces deux éventualités, seule la première semble reposer sur un choix. En réalité ce dernier sera valable pour les deux cas :

Celui de faire front à la maladie, que ce soit, pour les autres ou pour vous même, car il s'agit bien d'un acte de solidarité.

Ce choix vous appartient totalement et peut évoluer selon vos désirs. 

LE PRINCIPE

LE DON D'ORGANES EN FRANCE ....

005.jpgEn France, le don d'organes et de tissus est régi par les lois de bioéthique.

Les trois grands principes sont le consentement présumé, la gratuité du don et l’anonymat entre le donneur et le receveur.

Principe du « consentement présumé » : en France, la loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus de donner (soit en informant ses proches, soit en s’inscrivant sur le registre national des refus).

Gratuité : le don d’organes est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don.

Anonymat : le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande.

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En France, il n’existe pas de registre du oui.

Au nom de la solidarité nationale, c'est le principe du consentement présumé qui a été choisi. La loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé.

ATTENTION !!  toutefois, cette évidence de donneur potentiel induit une erreur majeure dans toutes les têtes ......  Le prélèvement sera fait d'office ....  et bien NON !!  -  Aucun prélèvement ne sera fait sans un passage OBLIGATOIRE par la consultation des proches du défunt qui sont présents : Ils seront consultés systématiquement pour essayer de connaitre le choix et la décision du défunt.  Il ne leur est pas demandé leur avis, mais malheureusement si ils disent NON, aucun organe ne sera prélevé.  Le taux de refus généré par cette anomalie représente une perte annuelle de 3600 organes ( vies potentielles ). 

" IL EST DONC IMPERATIF QUE CETTE INFORMATION AIT ETE TRANSMISE ET CONNUE PAR LES MEMBRES DE LA FAMILLE, BIEN AVANT LE DECES "  

Si vous ne souhaitez pas donner vos organes et tissus

Le principal moyen pour vous opposer au prélèvement de vos organes et tissus après la mort est de vous inscrire sur le registre national des refus.

Sinon, vous pouvez également faire valoir votre refus par écrit et confier ce document daté et signé à un proche. En cas d’impossibilité d’écrire et de signer vous-même ce document, deux témoins pourront attester que le document rédigé par une tierce personne correspond bien à l’expression de votre souhait.

Enfin, vous pouvez communiquer oralement votre opposition à vos proches qui devront en attester auprès de l'équipe médicale. Une retranscription écrite mentionnant les circonstances de l’expression de votre refus de votre vivant devra être faite par les proches ou l’équipe médicale. Elle devra être datée et signée par vos proches et par l’équipe médicale et sera conservée dans le dossier médical.

S’inscrire sur le registre national des refus

LES TEXTES

Il est possible de donner un organe ou des tissus de son vivant ou après sa mort.
92% des dons d’organes ou de tissus viennent d’une personne décédée.
Permettre le prélèvement de ses organes ou de ses tissus après son décès est un acte de générosité et de solidarité. Ce geste permet de sauver des vies.
Depuis la loi du 22 décembre 1976 (loi Caillavet), chacun est présumé donneur, sauf en cas de refus exprimé de son vivant.
Ce principe a été réaffirmé a plusieurs reprises par le législateur et encore une fois par la loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016. La récente loi éclaircit le rôle des proches et précise comment refuser de donner ses organes. Elle prévoit notamment l’accès en ligne au registre national des refus géré par l’Agence de la biomédecine.. Décryptage de ces dispositions.

Le don d’organes post mortem

Chaque individu est présumé donneur depuis la loi Caillavet du 22 décembre 1976 : un principe réaffirmé par la loi du 26 janvier 2016. Comment se passe le don d’organes et les prélèvements post mortem en vue d’une greffe ? Le don d’organe et de tissus est encadré par la législation en matière de bioéthique et l’Agence de la biomédecine organise le système de transplantation . Explications.

Les principes encadrant le don d’organes post mortem

Le don d’organes en France repose sur trois règles établies par la loi du 22 décembre 1976 :
-  Le consentement présumé : toute personne peut devenir donneur d’organes à moins qu’elle n’ait exprimé son refus de son vivant
-  La gratuité : toute rémunération ou avantage équivalent en contrepartie du don d’organes est interdit et sanctionné
-  L’anonymat : le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande à l’équipe médicale qui l’a suivie.

A noter
Les dons d’organes doivent être distingués du « don du corps à la science ». Cette dernière démarche volontaire et expresse auprès d’un établissement de santé, dérogatoire à la loi funéraire, permet à une personne de donner son corps entier, notamment à des fins d’enseignement.

Les conditions pour être donneur

Qui peut être donneur ? Comment cela se passe ? Zoom sur ce dispositif.

Le don d’organes et l’âge

Le don d’organes est possible à tout âge.
Quand un enfant décède, ses parents peuvent autoriser le prélèvement de ses organes. De tels dons permettent de greffer un autre enfant. Si l’enfant avait fait part d’une volonté personnelle sur le don d’organes, elle est prise en compte.

A savoir
Un enfant dès 13 ans a accès au registre national des refus.

Même si le cœur est rarement prélevé chez des personnes de plus de 60 ans, il y a d’autres organes, comme les reins ou le foie qui peuvent l’être chez des personnes beaucoup plus âgées.

Le don d’organes chez les personnes malades

Les médecins jugent au cas par cas du prélèvement de chaque organe. Car même s’il existe des contre-indications, c’est l’état de l’organe au moment du prélèvement qui compte.

Informer ses proches pour faire respecter son choix

Juste après l’annonce d’un décès par le médecin réanimateur, à défaut d’une opposition exprimée dans le registre national des refus, l’équipe médicale interrogera obligatoirement un des proches :
-  La famille
-  Conjoint(e)
-  Partenaire de Pacs
-  Compagnon(ne)

L’objectif est de connaître la volonté du défunt à travers le témoignage de ses proches et notamment de vérifier qu’il n’était pas opposé au don avant d’envisager tout prélèvement, conformément à la loi.

Pour que le choix de chacun soit entendu, bien compris et respecté de tous, mieux vaut le faire connaître en temps utile auprès de l’entourage, soit par écrit, soit par oral, pour clarifier la situation, tant pour les proches que pour l’équipe médicale.

A savoir
L’échange entre l’équipe médicale et les proches aura lieu même si la personne défunte porte sur elle une carte de donneur. Celle-ci n’a qu’une valeur indicative.

Quels sont les organes prélevés ?

Les principaux organes prélevés sont :
-  Le rein
-  Le foie
-  Le cœur
Dans une moindre mesure sont aussi prélevés :
-  Le poumon
-  Le pancréas
-  Les cornées
-  Des parties de l’intestin
-  Des tissus comme :
o Des os,
o Des artères
o Des tendons

A savoir
Après les prélèvements, les équipes médicales ont l’obligation de restaurer l’aspect du corps pour le rendre présentable à la famille

Le refus du don d’organes

Chacun est présumé donneur d’organes ou de tissus après son décès depuis la loi du 22 décembre 1976, principe rappelé par la loi du 26 janvier 2016. Cependant, toute personne peut s’opposer au don de ses organes ou de ses tissus. Le refus n’est pas obligatoirement total. Il est possible de s’opposer seulement au don de certains organes et tissus. La loi prevoit trois moyens pourexprimer son refus.

Le Registre national des refus

Au moment du décès d’une personne, avant d’envisager un prélèvement d’organes ou de tissus, l’équipe médicale vérifie en premier lieu que cette personne n’est pas inscrite sur le Registre national des refus géré par l’Agence de la biomédecine.

Comment s’inscrire ?

Depuis la loi du 26 janvier 2016, le Registre national des refus est accessible en ligne et non plus seulement par courrier postal.
Il suffit juste de scanner ou de photographier avec un smartphone, recto-verso, une pièce d’identité ( carte d’identité, passeport, permis de conduire ou titre de séjour).

A noter
L’inscription sur le registre des refus est modifiable et révocable à tout moment.
Il est aussi possible de changer par tout moyen sa position sur le don d’organes ou de tissus. L’équipe médicale prendra en compte l’expression de la volonté la plus récente.

Si la personne n’a pas exprimé son choix sur le Registre national des refus, l’équipe médicale interrogera les proches pour savoir si celle-ci n’avait pas fait valoir de son vivant son opposition par écrit ou à l’oral.

Un refus par écrit remis aux proches

Depuis la loi du 26 janvier 2016, pour exprimer le refus de prélèvement, chacun peut également remettre à un proche un écrit daté et signé. Le proche transmettra le moment venu ce document à l’équipe médicale.
Si une personne souhaite exprimer son refus par écrit, mais est dans l’impossibilité de l’écrire elle-même, deux témoins pourront attester que le document rédigé par une tierce personne correspond bien à l’expression de son souhait.

Un refus par oral transmis par les proches

La loi du 26 janvier 2016, permet enfin de confier oralement son refus à ses proches Ceux-ci transmettronte le refus exprimé à l’oral par la personne avant son décès.
Dans ce cas, l’équipe médicale demandera aux proches de préciser les circonstances de l’expression du refus et de signer la retranscription qui en sera faite par écrit.

Le don d’organe ou de tissu de son vivant

Le don d’organe de son vivant concerne 9% du total des greffes : il concerne essentiellement l’un des deux reins.

A qui peut- on donnerun organe ou des tissus de son vivant ?

Le don ne peut bénéficier qu’à un malade proche :
-  Soit appartenant au cercle familial,
-  Soit ayant un lien affectif « étroit et stable » depuis au moins deux ans avec le donneur.

Les conditions pour être donneur

Le donneur doit :
-  Etre majeur
-  Remplir des conditions médicales très strictes permettant de vérifier, notamment, qu’il peut subir une intervention chirurgicale sans risque et quil n’est pas porteur de certaines maladies transmissibles
Exprimer son consentement libre, éclairé et exprès devant le président du tribunal de grande instance ou le magistrat désigné par lui. Ce consentement est révocable à tout moment jusqu’à l’opération.

A savoir
Pour les dons de reins, si les examens révèlent une incompatibilité entre donneur et receveur, le don est cependant possible dans le cadre d’un « don croisé » avec un autre couple donneur-receveur dans la même situation et sous certaines conditions.

Textes de références

Pour le prélèvement d’organes sur des personnes décédées :

Loi du 22 décembre 1976 ( établissement du principe du consentement présumé), loi du 6 août 2004 et loi du 26 janvier 2016 (nouvelles modalités pour l’expression du refus : article L 1231-1 et suivants du code de la santé publique

Pour le prélèvement sur une personne vivante :

Loi du 6 aout 2004 : articles L 1241-1 et suivants du code de la santé publique

Pour en savoir plus

Le don d’organes
Le Défenseur des droits
Les droits des usagers de la santé
Agence de la biomédecine
Le Registre national des Refus

LES ACTEURS