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LE DON D'ORGANES EN FRANCE ....
- le consentement présumé,
- la gratuité du don
- l’anonymat entre le donneur et le receveur.
• Le "Consentement présumé" : en France, la loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus de donner (soit en informant ses proches, soit en s’inscrivant sur le registre national des refus).
• La "Gratuité": le don d’organes est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don.
• L' "Anonymat" : le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande.
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En France, il n’existe pas de registre du oui.
Au nom de la solidarité nationale, c'est le principe du consentement présumé qui a été choisi. La loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé.
Si vous ne souhaitez pas donner vos organes et tissus
Le principal moyen pour vous opposer au prélèvement de vos organes et tissus après la mort est de vous inscrire sur le registre national des refus.
Sinon, vous pouvez également faire valoir votre refus par écrit et confier ce document daté et signé à un proche. En cas d’impossibilité d’écrire et de signer vous-même ce document, deux témoins pourront attester que le document rédigé par une tierce personne correspond bien à l’expression de votre souhait.
Enfin, vous pouvez communiquer oralement votre opposition à vos proches qui devront en attester auprès de l'équipe médicale. Une retranscription écrite mentionnant les circonstances de l’expression de votre refus de votre vivant devra être faite par les proches ou l’équipe médicale. Elle devra être datée et signée par vos proches et par l’équipe médicale et sera conservée dans le dossier médical.
LES ACTEURS
L’Agence de la biomédecine est une agence publique nationale de l’Etat créée par la loi de bioéthique de 2004, sous tutelle du Ministère de la Santé. Elle encadre, accompagne, évalue et informe pour améliorer l’accès aux soins et la qualité de vie des patients dans les domaines utilisant des éléments des produits du corps humain, à l’exception du sang :
- Prélèvement et de la greffe d’organes et de tissus
- Prélèvement et de la greffe de moelle osseuse
- Procréation médicale assistée
- Recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines
- Diagnostic prénatal, préimplantatoire
- Génétique humaine
L’Agence de la biomédecine s’appuie sur une organisation territoriale pour la représenter auprès des ARS et travailler avec les professionnels de santé dans les hôpitaux.
Elle structure son action autour de grandes orientations stratégiques. Le contrat d’objectifs et de performance 2017-2021 de l’Agence de la biomédecine est un document stratégique destiné à formaliser et contractualiser avec l’Etat les grandes orientations en matière de contribution à la santé publique, de performance et d’efficience, en lien avec ses partenaires institutionnels (tutelles, système d’agences, ARS). Elle publie également chaque année les résultats des différentes activités qu’elle encadre.
Don d’organes et de tissus : la parole aux acteurs de la chaîne
« Don d’organes et de tissus : un lien qui nous unit tous » : C’est la signature de la nouvelle campagne de l’Agence de biomédecine (ABM), lancée à l’occasion de la 20ème journée nationale de réflexion sur le don d’organes et de reconnaissance aux donneurs.
l’Agence de biomédecine propose aujourd’hui aux acteurs de la chaîne de témoigner et de partager leur expérience.
On l’appelle « chaîne du don », ou « chaîne de vie »… Cette chaîne, c’est celle qui unit le donneur au receveur, par l’intermédiaire de tous les acteurs amenés à intervenir dans le don et la greffe d’organes et de tissus. Cette année, l’Agence de biomédecine axe sa campagne autour de cette chaîne essentielle. Objectif : mettre en lumière le rôle de chacun des protagonistes, depuis l’entretien avec les proches de la personne décédée, jusqu’à la greffe en passant par le prélèvement, le transport, l’organisation administrative…
Don d’organes et de tissus : on s’engage !
Bonne nouvelle : en France, la greffe d’organes et de tissus est en hausse (+25 % sur les 8 dernières années). En 2019, on recense 5 901 greffes, soit une centaine de plus par rapport à 2018. Avec, au palmarès des organes les plus greffés, les reins, le foie, le cœur, le poumon et le pancréas.
Mais ce n’est pas assez - loin s’en faut ! Chaque année, environ 15 000 personnes inscrites en liste active ont besoin d’une greffe. Alors, s’engager davantage, c’est une nécessité pour sauver plus de vies !
D’où la nouvelle campagne de l’Agence de biomédecine, qui se dote d’une signature fédératrice : « Don d’organes et de tissus : un lien qui nous unit tous ». La campagne met un coup de projecteur sur chacun des protagonistes de la chaîne du don, essentiels mais pas toujours bien connus.
Les acteurs de la chaîne du don
La coordination hospitalière de prélèvement, par exemple, joue un rôle primordial. Composée de professionnels de santé, médecins et infirmiers, cette équipe pluriprofessionnelle est l’un des premiers acteurs de la chaîne. C’est elle qui, après le décès du donneur, soutient et accompagne les proches endeuillés tout au long du processus. Elle vérifie auprès de l’Agence de la biomédecine que le défunt n’avait pas fait valoir d’opposition au don d’organes et de tissus de son vivant sur le registre national des refus ; et si ce n’est pas le cas, elle consulte ses proches pour savoir si le défunt avait fait connaître son opposition. Elle donne le go pour prélever.
Puis, c’est au tour des équipes médicales spécialisées de prendre le relais, en assurant la bonne conservation des organes et des tissus jusqu’au prélèvement. Une myriade de métiers sont ici impliqués : biologistes (pour évaluer la santé des organes et tissus), médecins préleveurs… Ces derniers accordent une attention particulière à l’intégrité du corps, opéré dans les mêmes conditions qu’une personne en vie, puis rendu à la famille qui pourra organiser les obsèques comme elle le souhaite.
D’autres professionnels sont encore impliqués, après le prélèvement : ceux qui transportent les organes ou les tissus conditionnés via le moyen le plus adapté (voiture, train, hélicoptère…). Là aussi, un travail au quotidien palpitant.
À l’autre bout de la chaîne, on trouve les équipes de transplanteurs. Elles greffent l’organe ou le tissu sur le receveur, qui pourra reprendre une vie normale sous couvert d’un traitement antirejet… Et pour cela, d’autres soignants encore, comme les kinésithérapeutes, seront présents aux côtés du receveur.
Vous faites partie de la chaîne du don à la greffe ? Venez nous raconter votre expérience !
Médecins, infirmières, ambulanciers, équipes administratives… Tous sont des acteurs indispensables de la chaîne du don.